Depuis fort longtemps, la vente des journaux à la criée dans les rues de Dakar était l’apanage des garçons. Mais depuis ce matin, la petite Sili qui vit sur les trottoirs et se déplace à l’aide de deux béquilles, prend la décision de devenir elle aussi vendeuse de journaux. Ce qui est valable pour l’homme l’est également pour la femme. Ce petit monde de vendeurs de journaux est sans pitié, mais elle y rencontre la douleur, le rêve et enfin l’amitié. Cette odyssée culte a posé les fondations d’une nouvelle modernité du cinéma africain et mondial.
« Cette histoire est un hymne au courage des enfants de la rue. Ainsi cette histoire se jette à la mer. Le premier nez qui la respirera, ira au paradis. » Djibril Diop Mambéty
Crédits
Interprètes
Lisa Balera, Taërou M'Baye, Oumou Samb, Moussa Balde, Dyenaba Laam, Martin N'gom
Scénario
Djibril Diop Mambéty
Image
Jacques Besse
Montage
Sarah Taouss-Matton
Son
Alioune M'Bow
Musique
Wasis Diop, Dyenaba Laam
Production
Maag Daan, Waka films AG, Céphéïde Productions
Présenté par Aïcha Ndiaye, étudiante à Ciné Banlieue
CINE BANLIEUE DAKAR est un collectif de cinéastes, d’artistes et de cinéphiles. Il a vu passer plusieurs générations de cinéastes emblématiques du cinéma africain aujourd'hui et la majeure partie de la scène cinématographique du Sénégal est constituée de ses alumni. Ce collectif libre à but non lucratif fonctionne sous forme de ciné-club et initie gratuitement les jeunes aux métiers du cinéma : initiation au langage cinématographique, écriture de scénario, cadrage, montage, son et réalisation de films.
Djibril Diop Mambéty
Né·e en 1945
Djibril Diop Mambéty est né en 1945 dans la banlieue de Dakar au Sénégal. Après des études de théâtre, il débute en tant que comédien au Théâtre National Daniel Sorano à Dakar et joue dans plusieurs films sénégalais et italiens. À seulement dix-sept ans, il crée le premier café-théâtre sénégalais. En 1969, il tourne ses premiers courts métrages Contras' city et Badou boy. En 1972, il réalise son premier long métrage Touki-Bouki suivi de Hyènes en 1992. En 1995, il entreprend la trilogie Histoires de petites gens, composée du film Le Franc en 1995, qui obtient le Prix du meilleur court métrage au Festival du cinéma africain de Milan et de La petite vendeuse de soleil en 1998. Djibril Diop Mambéty est emporté par la maladie avant de réaliser le troisième opus de cette œuvre majeure. Au-delà d’être un des cinéastes sénégalais les plus importants, Djibril Diop Mambéty est reconnu comme l’inventeur du cinéma moderne africain dont il a créé une nouvelle grammaire esthétique et cinématographique.
« Les petites gens c’est important, car ce sont les seuls gens conséquents, ce sont les seuls gens naïfs, c’est pourquoi le courage leur appartient. »
Djibril Diop Mambéty, août 1994
Contact
Distribution : JHR Films
Séances
Cinéma Le Royal Salle n°2
Séance spéciale et Section Les Étudiants vous parlent
Présentée par Francesca Scorsese et Aïcha Ndiaye